Mardi 7 novembre.
Malargüe, jour de grand vent. Nous restons au camping. La gendarmerie nous
confirme que les cols de Vergara et Pehuenche n’ouvriront pas avant décembre. Nous
ferons donc un peu plus tard un crochet par le Chili, avant l’expiration de
notre droit de séjour sur le sol argentin.
A cause de soucis électriques sur leur camion, la famille Permanne est
toujours là. Les enfants jouent et travaillent, nous prenons les repas
ensemble. Nous terminons la journée par une soirée crêpes.
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Mercredi 8.
Prune, Vanille et Théophile ne sont pas contre un petit bout de chemin à
vélo. Un fois n’est pas coutume, Cécile, Lison et Anatole troquent donc leurs montures
contre un tour en camion. Les enfants adorent !
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Nous sommes également accompagnés par deux couples d’Argentins rencontrés
au camping : d’un côté Noelia et Pedro qui voyagent depuis 3 mois, de l’autre Juan,
accompagné de sa femme Ale qui assure la logistique en voiture pour son projet
derecho por la 40.
Au kilomètre 23, Prune, Vanille et Théophile retrouvent David, Apolline et
Anatole (n°2) pour la recomposition des familles. Chacun reprend sa route.
Salut les amis, à la prochaine !
Quant à nos compagnons argentins, ils sont un peu plus loin derrière. Nous
nous retrouvons en milieu d’après-midi dans le petit camping de Yoni, à Bardas
Blancas.
Nous nous installons dans un cabanon pour passer la nuit. Nous terminons la
soirée tous ensemble autour du feu.
Jeudi 9.
Journée de 88 km, dont 65 km de ripio, synonyme de difficulté mais aussi de
tranquillité et souvent de décors grandioses. Nous ne sommes pas déçus, ni par
la difficulté de la piste, ni par les paysages.
Nous partons à sept, mais nous laissons Noelia, Pedro et Juan au kilomètre
62. Ale a pourtant préparé à manger mais nous déclinons l’invitation. Ils
passeront la nuit dans une maison abandonnée.
Le vent annoncé nous inquiète. Nous préférons continuer afin de nous
rapprocher le plus possible du prochain village qu’il nous faudrait pouvoir
rallier le lendemain en fin de matinée, avant le début de la tempête.
Lison est une vraie machine de guerre, étonnante de puissance et
d’endurance. Anatole, lui, en a un peu marre mais il s’accroche et persévère
jusqu’au bout. La journée est longue, l’effort est intense. Nous sommes fiers
d’eux. Leur acharnement et leur patience sont finalement récompensés par un bivouac
à la belle étoile, au milieu d’une mer de sable où flottent quelques pierres de
lave noire et poussent péniblement quelques buissons.
Nous dégustons notre bol de pâtes avec en décor de fond le cerro Payun,
point culminant de cette région à la plus grande densité de volcans au monde.
Vendredi 10.
Après un début de nuit étoilé, le ciel s’ennuage. Le temps change, le vent
se lève. Il ne faut pas trainer pour ne pas perdre l’avance prise la veille. Quelques
gouttes nous surprennent pendant le petit déjeuner, mais rien de bien méchant.
Les 21 derniers kilomètres de ripio ne sont pas de tout repos, on ne fait
quasiment que monter. Nous retrouvons l’asphalte à la laguna Coipo Lauquen où quelques
flamants roses nous accueillent.
Nous filons ensuite jusqu’à Ranquil del Norte. Nous pique-niquons au petit
camping municipal du village. Il est gratuit, comme c’est parfois le cas en
Argentine. Nous préférons cependant trouver refuge dans une petite maison pour
y passer les deux prochaines nuits.
Le vent se déchaine certes, mais nous avons retrouvé des paysages plus enthousiasmants.
Juan et Pedro arrivent exténués. Noelia finit l’étape en voiture, avec Ale.
Juan et Noelia investiront la cabane du camping faisant office de
toilettes. Juan et Ale dormiront dans leur voiture. Impossible de planter la
tente.
Samedi 11.
Une grasse matinée, c’est bon !
Côté vent, c’est pire que la veille avec des rafales à 120 km/h. La maison
craque, claque et grince, on a l’impression que le toit pourrait s’envoler…
Nous finissons la journée sans électricité.
Dimanche 12.
Nous reprenons la route, à sept de nouveau. Ale nous suit en voiture, elle fait les
courses et prépare à manger : pique-nique, goûter, dîner, elle s’occupe de
tout. Une vraie Maman.
L'étape du jour marque notre arrivée en Patagonie. A Buta Ranquil, nous trouvons dans le jardin d’une señora un bout d’herbe
pour planter la tente.
Ce soir, Anatole s’occupe du feu pour cuisiner. Ale a prévu milanesas (escalope de poulet
à la milanaise) et pizza, le tout fait maison !
Bravo, votre voyage est formidable ! Quels paysages magnifiques et quelles belles rencontres ! Lison et Anatole sont impressionnants. Grosses bises à vous 4.
RépondreSupprimerSoph et Steph
Gracias por compartir con tu familia nuestro viaje! Son realmente increíbles, aprendimos mucho! Gracias!!!
RépondreSupprimerBelle lecture encore et de belles photos. On pense fort à vous lors de nos soirées 😉. Gros bisous à tous les 4 de nous 4. Anne-So.
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