Dimanche 6 août.
La fête a duré tard dans la nuit. Nous sortons de l’hôtel un peu vaseux,
mais assurément moins que les Boliviens. Les chaussures collent aux pavés,
inondés de bière des heures durant, chaque fond de verre finissant par terre,
gage de chance et de bonheur. Malgré la quantité astronomique de bière
« gaspillée », tout le monde a sans doute eu sa dose. A côté de cette
beuverie nationale, l’Oktoberfest ou les férias de Bayonne passeraient presque
pour des fêtes d’enfants de chœur.
Ce matin, les cadavres de bouteilles ont déjà laissé place aux étals des
marchandes, ou plus exactement à leurs bâches, installées à même le sol. Sur la
place, deux badauds, moins timides que les autres, viennent nous questionner. Au
fur et à mesure de nos échanges, la foule se fait plus nombreuse autour de nos
vélos. Quand nous sortons notre carte routière, les gens s’esclaffent, la
plupart d’entre eux n’ayant jamais vu un plan de leur région !
![]() | ![]() |
Cela ne nous met pas en avance, mais c’est aussi pour ça que nous aimons
voyager à vélo. Nous prenons la route pour La Paz. Les villages sont encore en
fête, on entend les fanfares au loin, certaines perturbent notre progression.
![]() |
![]() | ![]() |
![]() |
![]() |
Lundi 7.
Nous quittons Peña, ce soir nous serons à La Paz.
La journée est encore fériée, les Boliviens sont en famille. Il y aura probablement
moins de circulation dans les rues lorsqu’il s’agira de traverser la capitale du
pays.
![]() | ![]() | ![]() |
La fin d’étape est monotone et peu intéressante : de grandes lignes droites
sur une deux fois deux voies, une autoroute à la sauce bolivienne, où il est
possible, grâce à des ronds-points un peu bizarres, de traverser la chaussée
opposée. Par moments on sert un peu les fesses... Les enfants comptent les
cadavres d'animaux, nombreux sur les bas-côtés. On s’amuse comme on peut, ça
passe le temps.
Nous arrivons à El Alto, à 4 000 m d’altitude, gigantesque banlieue de
la plus haute capitale du monde.
La Paz, en contre-bas, se dévoile. Sa
topographie unique offre des vues spectaculaires sur la ville qui s’étend
sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre ses différents quartiers.
L’accroissement démographique, causé par l'exode rural, a
étendu les limites de La Paz jusque sur les flancs des montagnes les plus
abruptes.
Il en résulte une ville incroyable. Dans la descente infernale
qui nous conduit à la casa que nous avons louée, nous nous arrêtons aussi
souvent que possible. Nous n’en croyons pas nos yeux.
![]() |
Mardi 8, mercredi 9, jeudi 10.
Nous avons pris possession de la Casa
Bonita. Oscar en est le propriétaire.
Nous nous reposons, nous visitons,
nous marchons.
Nous faisons du téléphérique. Il n’y
a pas mieux pour visiter la ville, pour se rendre compte de son étendue et pour
se repérer. Le réseau, mis en service petit à petit à
partir de 2014, est constitué de 36 stations réparties sur 10 lignes.
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
Nous organisation également un
séjour en forêt amazonienne. Grâce à un contact que Lionel nous avait donné
lors de notre passage à Peña, nous réussissons à tout caler en quelques
heures. Oscar gardera nos
bagages et nos vélos pendant notre absence.
Nous allons également nous présenter
à l’Alliance Française, où le film de notre précédent voyage Faire beaucoup
avec peu doit être projeté le 18 août prochain à la galerie d’exposition de
l’institution.
![]() |
Cristian Laime, Fraternidad |
Vendredi 11.
Départ pour l’Amazonie à 18h. 420 km séparent La Paz de
Rurrenabaque, porte d’entrée du parc national Madidi.
Douze heures de bus nous attendent…
Incroyable ce que vous vivez. La Paz est une ville étonnante que vous ne risquez pas d'oublier !
RépondreSupprimerLa bergère au milieu de nulle part est peut être plus heureuse que les habitants de cette capitale !
Bon vent !
Eoline
La Paz est une ville impressionnante ! Nous avons hâte de découvrir l'Amazonie grâce à vous... Bises à vous 4
RépondreSupprimerBonjour La famille...Cécile...magnifique..j'espère que vous allez bien..pour nous...c'est beaucoup plus standard comme vacances....le Portugal...mais vous connaissez déjà...bises...Luisa
RépondreSupprimerNous suivons votre trip et cela nous rappelle notre séjour dans la Forêt Amazonienne avec le peuple des Embera, un partage riche qui avait marqué les enfants.
RépondreSupprimerMerci et
Mais quel endroit irréel ! Et dans quel environnement O_o ! Vos photos donnent l'impression d'une cité sans fin !
RépondreSupprimerA part ces façades joliment colorées, l'uniformité des couleurs des la ville sur les flancs de montagne est incroyable.
Et ces téléphériques paraissent tellement géniaux pour visiter la ville ♥ (hum, pour les riverains peut-être moins?) (En tous cas ça serait une meilleur idée que nombre de projets urbains en Europe.)
Avoir pu vous extraire de cette ville par le dessus a dû vous soulager, à comparer aux paysages magnifiques de l'article précédent ♫
Vivement vos photos amazoniennes ♥o♥